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Découvrez les bonnes réponses, synonymes et autres types d'aide pour résoudre chaque puzzle Voici Les Solutions de CodyCross pour "AUTEUR AYANT COMPARÉ Lafête des Merveilles ou fête des Miracles est une cérémonie à la fois religieuse et païenne qui a eu lieu à Lyon sur les rives de la Saône pendant une partie du Moyen Âge.Elle est indissociable de la saint Pothin, jour d'hommage aux martyrs de Lyon de 177.. Les célébrations associées aux Merveilles sont attestées du milieu du IX e siècle à la fin LeCarnaval de Paris est une fête populaire parisienne succédant à la fête des Fous, laquelle prospérait depuis au moins le XI e siècle jusqu'au XV e siècle. Tombé progressivement en désuétude au XX e siècle et surtout au sortir de la Seconde Guerre mondiale , des initiatives privées pour la renaissance de ce Carnaval sont mises en place Site De Rencontre Pour Profession Libérale. Bonjour, Comme vous avez choisi notre site Web pour trouver la réponse à cette étape du jeu, vous ne serez pas déçu. En effet, nous avons préparé les solutions de CodyCross Auteur ayant comparé Paris à une fête. Ce jeu est développé par Fanatee Games, contient plein de niveaux. C’est la tant attendue version Française du jeu. On doit trouver des mots et les placer sur la grille des mots croisés, les mots sont à trouver à partir de leurs définitions. Le jeu contient plusieurs niveaux difficiles qui nécessitent une bonne connaissance générale des thèmes politique, littérature, mathématiques, sciences, histoire et diverses autres catégories de culture générale. Nous avons trouvé les réponses à ce niveau et les partageons avec vous afin que vous puissiez continuer votre progression dans le jeu sans difficulté. Si vous cherchez des réponses, alors vous êtes dans le bon sujet. 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This div height required for enabling the sticky sidebar Quatrième de couverture Paris sera toujours une fête Les plus grands auteurs célèbrent notre capitale Paris grave, Paris insouciante, Paris occupée, Paris libre, Paris village, Paris grand'ville, Paris meurtrie, Paris reconquise, Paris monumentale, Paris secrète... Vingt-cinq grandes plumes de la littérature mondiale, classique et contemporaine, de Montaigne à Dany Laferrière, portent aux nues, en ses mille visages, la Ville Lumière. Un hommage littéraire à Paris. Accueil Découvrez toutes nos études Les maisons closes Au salon, scène de maison close La Fête de la patronne Femme de maison blonde Au salon, scène de maison close Date de création XIXe siècle H. 22,7 cm L. 34,4 cm encre brune, encre grise, lavis gris, mine de plomb, plume 15-525204 / RF 15830, Recto La Fête de la patronne Date de création 1878-1879 Date représentée H. 26,6 cm L. 29,6 cm épreuve monotype à l'encre noire rehaussée de pastel Femme de maison blonde H. 68,5 cm L. 47,5 cm huile sur carton Date de publication Janvier 2016 Auteur Catherine AUTHIER Le système réglementariste et la stratégie de l’enfermementConstantin Guys fut le premier artiste à s’intéresser aux maisons closes de son temps, un sujet sulfureux dans lequel il percevait une certaine beauté et surtout un moyen de traiter le nu avec une réelle nouveauté. Il y révèle ses talents d’observateur dans des œuvres d’une valeur artistique comme documentaire. Degas s’est pour sa part penché sur le sujet dans une série de monotypes qui n’était pas destinée au public. Ce n’est qu’après la mort de l’artiste en 1917 qu’on découvre chez lui une cinquantaine de scènes maisons de tolérance, un thème qui marque un tournant dans l’œuvre de l’artiste. Selon le marchand d’art Ambroise Vollard, le frère de Degas aurait par ailleurs détruit plus de soixante-dix œuvres étant donné le caractère cru et sexuel des scènes, résolument inédit dans l’art de Degas. Ce type de sujet lui a en effet permis d’étudier dans les années 1876-77 le nu féminin moderne dans ses qualités expressives opposées aux normes des nus académiques idéalisés alors en vigueur. Les prostituées sont ici appréhendées de manière triviale sans aucune bienveillance. Au XIXe siècle, les prostituées évoluent dans le cadre du système réglementariste qui prônait le contrôle et la surveillance notamment à travers l’inscription des filles dans un registre de police. Les marchandes d’amour devenaient ainsi soumises » ou encartées », du nom de la carte d’identité qui était en leur possession. L’idéal du projet résidait toutefois avant tout dans la stratégie de l’enfermement, les filles opérant dans de maisons de débauche ou maisons de tolérance où l’on exigeait la plus grande obéissance. A l’intérieur d’une maison close Dans le dessin au lavis et à l’encre, Au salon, scène de maison close, Constantin Guys, le peintre de la vie moderne » comme le décrit Baudelaire, représente des femmes assises sur un canapé et des chaises, entourées d’hommes bourgeois ou riches en costumes sombres et chapeaux hauts de forme. Dans ce salon où l’on paraît simplement converser, les femmes en tenues claires sont toutes identiques, figurant en fait des prototypes de filles de joie au XIXe siècle, avec décolletés plongeant, coiffures travaillées et grandes robes relevées dévoilant les jambes, arborant des poses aguicheuses, comme celle debout sur la droite, la main sur les hanches. Dans le fond à gauche, le doute est définitivement levé, la jeune femme montant ouvertement avec un client dans une chambre, il s’agit bien d’amour vénal. Avec un trait rapide et synthétique, une maîtrise magistrale de la lumière qui révèle un sens aigu de l’observation, Constantin Guys est le premier artiste à entrevoir dans les scènes de lupanars une incarnation de la modernité. Pour représenter La fête de la patronne, Degas a utilisé la technique du monotype, un procédé d’impression d’un dessin à l’encre rehaussé de pastel réalisé sur une plaque de métal. La scène, sorte de portrait de famille, du reste assez peu crédible, réunit un groupe de huit filles dénudées ou seulement vêtues d’un bas de couleur autour d’une femme âgée habillée d’une robe noire austère contrastant fortement avec les autres, ce qui marque clairement leur différence de statut. L’une des prostituées est en train de l’embrasser, tandis que celle au premier plan debout se tient dans une posture peu gracieuse, avec un bouquet de fleurs, écho au triangle pubien foisonnant offert à nos yeux, au centre de l’œuvre, tout en caressant affectueusement les cheveux de sa patronne. Elles sont toutes rondes, le ventre rebondi et les seins lourds avec des visages assez similaires et plutôt grossiers caractéristiques selon Degas des filles de maison, conformément aux théories naturalistes et scientifiques de l’époque qui tendent à démontrer les stigmates physiques des femmes qui se prostituent. La femme de maison blonde est une huile sur carton avec encrages monochromes et colorées représentant une prostituée debout, de trois quart, en train de soulever sa combinaison, sur le point d’effectuer une visite médicale. L’œuvre est datée de 1893-94. Il s’agit d’une esquisse préparée pour la vaste toile de Lautrec, Le Salon de la rue des Moulins. Elle illustre la connaissance intime que Lautrec avait des maisons closes et de ses pensionnaires. Lautrec a ici saisi la jeune femme de manière extrêmement spontanée, d’un trait virtuose et fluide. Dans ces maisons, un médecin venait infliger un examen médical aux filles toutes les semaines. L’objectif était de dépister les maladies vénériennes, la vérole, la blennorragie et la syphilis, qui touchait 20 % de la population parisienne et provoquait la démence et une mort précoce si le mal n’était pas traité suffisamment tôt. On sait aujourd’hui que les conditions d’hygiène étaient pourtant déplorables, le médecin auscultant les filles avec un spéculum non désinfecté qu’il réutilisait pour toutes les prostituées. Le déclin des maisons de tolérance Entre 1830 et 1870, les ouvertures des maisons closes se multiplient, reflétant un phénomène social majeur dont témoignent les trois œuvres étudiées. A l’heure où Guys, Degas ou Lautrec représentent les filles de maison, les conditions inhumaines dans lesquelles elles travaillent ainsi que le concept de l’enfermement font débat. Les filles étaient en effet contraintes de verser une forte partie de ce qu’elles avaient gagné en offrant leur corps aux clients, en moyenne 7 à 8 passes/jour, en échange du logement, de la nourriture et souvent de l’achat de produits de beauté peignoirs, bas, costumes, parfums, savons de toilettes, bougies ou cigarettes qui étaient vendus à des prix indécents par la patronne. Cela devenait rapidement l’engrenage et ces jeunes femmes se voyaient littéralement emprisonnées dans ces maisons, endettées au point de ne plus pouvoir jamais envisager de partir. En cas de révolte, elles étaient souvent rouées de coups et on les menaçait de devoir partir travailler dans des maisons d’abattage où l’espérance de vie était très courte. Dès les années 1890 apparaissent le discours abolitionniste et le combat de Marthe Richard. De plus en plus de voix s’élèvent avec véhémence contre les maisons closes, un phénomène qui est comparé à une véritable traite. De plus la formule de la maison close ne convient plus aux attentes de la clientèle de la Belle Epoque en quête de nouvelles formes de séduction. A Paris, seules les grandes maisons luxueuses aux prestations sexuelles sophistiquées comme le Chabanais perdurent et connaitront encore un grand succès jusque l’entre deux-guerres. ADLER Laure, La vie quotidienne dans les maisons closes 1830-1930, Paris, Hachette, coll. La vie quotidienne », 1990. CORBIN Alain, Les filles de noce misère sexuelle et prostitution XIXe siècle, Paris, Flammarion, coll. Champs histoire » no 118, 1982. PARENT-DUCHÂTELET Alexandre, La prostitution à Paris au XIXe siècle, Paris, Le Seuil, coll. L’univers historique », 1981. SHACKELFORD George T. M., REY Xavier dir., Degas et le nu, cat. exp. Boston, 2011-2012 ; Paris, 2012, Paris, Hazan / musée d’Orsay, coll. Catalogues d’exposition », 2012. Catherine AUTHIER, Les maisons closes », Histoire par l'image [en ligne], consulté le 18/08/2022. URL Albums liés Découvrez nos études Les maisons closes Le système réglementariste et la stratégie de l’enfermementConstantin Guys fut le premier artiste à s’intéresser aux maisons closes de son temps,… Les marchandes d’amour du Palais-Royal Le goût pour la mode et la galanterieAu XVIIIe siècle les gravures mettant en scène les costumes, les chapeaux et bijoux fleurissent… La traite des planches ou la prostitution au spectacle La traite des planches ou la prostitution au spectacle. Le dessin de Degas comme la photographie de la vedette Polaire attestent l’engouement… Les galeries du Palais-Royal, ancêtre des passages couverts Une spéculation immobilièreLe Palais-Royal devint la propriété des Orléans, branche cadette du royaume de France, en février 1692, quand Louis XIV… La courtisane, un monstre ? 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La musique a été interrompue par la force des baïonnettes. Ou, plutôt, par une alerte anonyme à la bombe. Tel est le prétexte invoqué mercredi soir par les forces de l'ordre russes intervenues dans une petite salle de Moscou, où se tenait un récital du pianiste Alexeï Lioubimov. Le Russe de 77 ans s'y produisait avec la soprano Yana Ivanilova, lorsque des agents de police sont apparus sur scène, en deuxième partie de soirée, en intimant au musicien de faire cesser sur-le-champ la musique. Malgré la pression, Alexeï Lioubimov a achevé, sous les acclamations, son interprétation de l'Impromptu de lire aussiGuerre en Ukraine le croiseur Moskva a coulé, annonce le ministère de la Défense russeL'irruption de la police moscovite au concert d'Alexeï Lioubimov a été abondement partagée sur les réseaux sociaux par le public présent dans la salle. Les images diffusées sur Twitter ou encore sur Telegram montrent deux agents accoster le pianiste, en pleine interprétation, se pencher vers lui puis s'adresser aux spectateurs. À l'achèvement du morceau, Alexeï Lioubimov lève brièvement un poing victorieux au ciel alors que le public lui adresse une ovation. Évacué peu après, le bâtiment a été fouillé, en vain, pendant deux heures et demie. Nous avons d'abord attendu l'arrivée des chiens, puis les chiens ont vérifié les locaux. Tout a traîné jusqu'à minuit et demi», a témoigné jeudi un employé de la salle, le Rassvet, pour le journal indépendant The Moscow Times .La culture prise en étauDerrière la fausse menace à la bombe se cachait, peut-être, un motif plus politique, ont estimé de nombreux observateurs. L'arrivée de la police pourrait être liée à la nationalité du compositeur», mentionne par exemple l'employé du Rassvet. Car avant de donner la musique du romantique autrichien, Alexeï Lioubimov avait joué Valentin Silvestrov. Réfugié en Allemagne depuis le début de l'invasion russe, le compositeur ukrainien reconnu, aujourd'hui âgé de 84 ans, avait notamment créé ces dernières semaines une nouvelle orchestration de Prière pour l'Ukraine, un hymne patriotique traditionnel. La composition a notamment été interprétée en mars lors du concert pour l'Ukraine organisé par le Met Opera de New VOIR AUSSI - Russie une journaliste démissionnaire dénonce la propagande» dans son paysÀ lire aussiGuerre en Ukraine une jeunesse russe sidérée et déboussoléeAmi de Valentin Silvestrov, Alexeï Lioubimov avait choisi de jouer une pièce moins sulfureuse à Moscou. Son choix s'était arrêté au cycle musical Stufen, pour soprano et piano, une œuvre sur laquelle les deux artistes avaient déjà collaboré par le passé, notamment en 1989. Historiquement mal-aimé par le pouvoir soviétique, le compositeur n'a pas non plus mâché ses mots à l'encontre du président russe Vladimir Poutine. Qui soutient Poutine ? Des criminels ! Il les a recrutés et les a habillés de costumes élégants, a ainsi déclaré Valentin Silvestrov dans un entretien accordé le mois dernier à la chaîne allemande Deutsche Welle . C'est un terroriste comme Ben Laden, mais mille fois plus puissant. Il devrait être classé comme un terroriste international et mis sur la liste des personnes recherchées.»Depuis le 24 février, les autorités russes ont renforcé leur mainmise sur les médias et sur toute forme d'opposition, en fermant plusieurs rédactions basées en Russie et en procédant à des arrestations massives. Il est interdit d'employer le mot guerre» pour parler des opérations menées par les forces armées russes en Ukraine, et qualifiées d'opération militaire spéciale» par le Kremlin. Dans le monde de la culture, le conflit a enfin entraîné une cascade d'annulations de concerts, de sorties de films ou encore de tournées de ballets, ainsi que plusieurs départs précipités de talents - Vivons-nous dans le meilleur des mondes possibles? Leibniz Le Moment Philo, par Aziliz Le CorreÉcoutez-le et abonnez-vous sur votre plateforme audio favoriteÀ VOIR AUSSI - La lettre Z», le signe militaire devenu le symbole de la propagande de guerre russe 1À partir de la mi-mars 1848, les insurgés vénitiens – une partie de l’Europe, ainsi que la péninsule italienne, étant en proie aux convulsions révolutionnaires – prennent le contrôle de leur ville, obligeant les Autrichiens à l’évacuer et proclament la république. Au même moment, ces derniers subissent un sort analogue à Milan, après de sanglants combats. Retirés dans leur quadrilatère fortifié de Vérone-Mantoue-Peschiera-Legnano, ils attendent l’heure de la revanche. Entre temps, le royaume de Piémont-Sardaigne était entré dans la lutte, profitant entre autres des difficultés militaires rencontrées par les Impériaux avec les Hongrois, les Tchèques, les Roumains et les Serbes soulevés. Le 30 mars les Piémontais, qui entendent chasser les Autrichiens de la Vénétie s’emparent d’une des places fortes du quadrilatère. Cela sera là leur ultime succès. Le feld-maréchal Radetzky, dont l’armée a été renforcée, bat l’ennemi à Vicence et s’empare de la ville, coupant la communication entre ce dernier et les Lombards d’une part et les Vénitiens de l’autre. Puis, il passe à l’offensive et écrase les Piémontais à Custoza 24 juillet 1848, qui sont encore battus devant Milan 3 août. Il ne reste plus au Piémont qu’à demander l’armistice. Ayant rompu ce dernier, les Piémontais sont à nouveau écrasés à Novare, le 23 mars 1849. Entre temps, Venise, qui avait voté son rattachement au Piémont, reprend son indépendance, nomme un gouvernement provisoire et proclame à nouveau la république. 2Mais la cité doit désormais, à partir du 26 avril, subir le siège des Autrichiens. Pour commencer, ces derniers doivent s’emparer du fort Malghera, sur la terre ferme, au sud de Mestre car il constitue la “porte de Venise”. Ils y parviendront à la fin du mois de mai. Certes, ils se sont ainsi rapprochés de la cité des doges mais la portée de leurs pièces s’avère insuffisante. Du côté de la mer, début avril, le blocus est instauré d’une manière efficace par la petite marine impériale-royale. Mais la volonté de résistance des Vénitiens n’est pas entamée et le siège se prolonge, sans grands résultats pour les Autrichiens. 3Toutefois quelque chose de surprenant, du moins pour les assiégés, va se produire. Un major suisse, le Zurichois Johann Debrunner qui commande une compagnie de tireurs helvétiques qui, en partie par idéalisme, se sont mis au service des patriotes locaux, relate ceci 4Depuis longtemps on avait entendu dire à Venise que l’ennemi nourrissait l’intention de bombarder la cité inatteignable avec des ballons et qu’une grande quantité de ces derniers étaient fabriqués à l’arsenal de Trévise. Mais, en général, on tenait cette nouvelle pour un pur conte de bonne femme et on s’amusait en vendant différentes images qui représentaient ces ballons, sous lesquels on voyait une demi-douzaine de Croates très affairés à jeter d’énormes bombes sur la place Saint Marc [1]. Pourtant, à la fête de la Madone du Salut les Vénitiens virent effectivement ces ballons qui s’élevaient de cinq en cinq minutes depuis un navire de guerre ancré derrière le Lido, constatant ainsi que le conte de bonne femme, tenu pour impossible, se réalisait, plutôt d’ailleurs pour leur édification que pour leur expiation. Pas une seule des vingt bombes ne se détacha au-dessus de la ville, la plupart d’entre elles explosèrent en l’air ou tombèrent dans la mer alors que d’autres furent poussées par un fort vent du sud-est sur la ville et la lagune, larguant leur chargement mortel de fer sur les propres têtes de nos ingénieux ennemis qui, dans notre pénible situation, n’auraient pu nous réserver de distraction aussi bienvenue que le firent ces ballons-bombes. Ce jour-là Venise avait pris un aspect particulier. Tous les gens se tenaient sans bouger sur les places, bouche bée, regardant vers le ciel, comme si des pigeons rôtis étaient en train de tomber. Et quand un petit nuage apparaissait dans le ciel, suivi d’une faible détonation, qui annonçait l’explosion d’une bombe, tout le monde applaudissait instinctivement. Mais, la jubilation publique devenait encore plus générale et vivace lorsque l’une de ces maudites bulles de savon se dirigeait vers Mestre. Alors, on ne criait plus viva » en applaudissant mais encore, en plus, Bravo, buon appetito » [2]. 5Un autre témoin oculaire, le Français ami de la cause italienne L. Crilanovich, nous a laissé le récit suivant “Alors vint le tour des ballons. Ils [les Autrichiens] ne prétendaient à rien moins qu’à bombarder Venise au moyen d’aérostats, et voici comment. Lorsque le vent soufflait dans la direction de Venise, les équipages de leur escadre de blocus lâchaient des ballons au-dessous desquels était suspendu un obus ou une grenade qui devait éclater en tombant, alors que le ballon serait arrivé au-dessus de Venise, la combustion de la mèche se prolongeant durant un certain temps. En ceci la grande difficulté, disons mieux, l’impossibilité, c’était une combinaison de la durée de la combustion et celle du trajet, assez exacte, assez infaillible, pour que l’explosion aussi bien que la chute eussent lieu à l’instant même où le ballon se trouverait au-dessus de la ville. Ce problème, fort compliqué, comme on le voit, fut si mal résolu par les assiégeants que, d’un grand nombre de ballons qu’ils lancèrent ainsi avec des dépenses et des peines inouïes, pas un n’atteignit le but, tous éclatèrent en l’air avant d’y parvenir. Et c’est à peine si le bruit ou les débris de quelques-uns y arrivèrent. Ces obusiers aériens ne servirent qu’à amuser les habitants, qui s’arrêtaient en foule sur les quais, sur les places publiques, pour en suivre la marche des yeux” [3]. 6À en croire ces deux témoignages directs – à notre connaissance les seuls à nous être parvenus – l’effet de ce bombardement a été pour ainsi dire nul. Il n’en est pas allé ainsi si nous nous référons au magazine de propagande de la Luftwaffe, Der Adler, qui dans le numéro du 7 octobre 1941 de son édition française nous présente l’opération comme couronnée de succès “Les bombes qui furent lancées sur Venise au cours de plusieurs manœuvres successives exercèrent une action beaucoup plus considérable que la canonnade de l’artillerie autrichienne. Elles détruisirent d’importantes installations ferroviaires et transformèrent en amas de décombres des pâtés de maison tout entiers. Mais, ce bombardement eut surtout un puissant effet moral sous l’impression de l’attaque aérienne, la population commença à se révolter et exigea du commandement militaire la capitulation. Mais le vent tourna bientôt, de sorte que l’attaque ne put être renouvelée”. Nous allons bientôt voir ce qu’il en a été en réalité. 7Le 2 juin 1849, depuis son quartier général de Vérone, le feld-maréchal Radetzky, commandant en chef des troupes autrichiennes en Italie du Nord, adresse la requête suivante au ministère impérial-royal de la guerre à Vienne “J’ai appris que le major général von Hauslab a découvert la manière de lancer des ballons avec des bombes, des essais parfaitement concluants, ordonnés par Impériale, ayant eu lieu. Étant donné que cette invention pourrait s’avérer utile dans le siège de Venise en cours, dont nous sommes encore éloignés de 5 000 pieds depuis le rivage le plus proche, je demande au ministre de me confier les moyens pour accélérer le plus possible l’utilisation de cette invention, dans la mesure où elle a fait ses preuves” [4]. 8Le feld-maréchal, mal renseigné, commet une erreur en attribuant l’invention à von Hauslab, par ailleurs éminent technicien de l’artillerie. En réalité, la construction des engins et l’expérimentation est le fait de Franz Uchatius, aidé par son frère Josef. Le 15 mai 1849, ils font partir quatre ballons depuis le Laaer Berg, au sud de Vienne, transportant des sacs de sable figurant les bombes. Sur une distance de 9,5 kilomètres, ils atteignent l’objectif qui leur a été assigné, un seul déviant de 85 mètres. L’expérience s’étant avérée concluante, Uchatius fait confectionner à Trévise environ deux cents petites montgolfières à enveloppe de toile imperméable, de quatre-vingt-quatorze mètres cubes, pouvant transporter des bombes d’une quinzaine de kilos. Elles sont accrochées à un filin, relié à une mèche avec une combustion d’une trentaine de minutes. Au point d’intersection de la mèche et du filin, une composition fusante s’enflamme, rompant ce dernier et libérant la bombe. 9Les frères sont peut-être à ce moment-là au courant de la démonstration de bombardement aérien, toute théorique d’ailleurs, donnée à Berlin en 1848 par le Britannique Henry Tracey Coxvell. En revanche, ils ont certainement eu connaissance de l’utilisation de ballons lanceurs de tracts par les insurgés milanais, appelant à la résistance et à la destruction des voies d’approvisionnement des Autrichiens. Or, si on peut lancer des tracts, pourquoi ne pas lancer des bombes… ? En revanche, les frères n’ont certainement pas eu connaissance des travaux du bolonais Angelo Lodi qui, en apprenant le bombardement de Venise, se hâte de proposer au gouvernement provisoire romain le modèle de son “explorateur aérien”. Toutefois, la tentative qui s’est le plus rapprochée de la leur, et qu’il n’ont pu ignorer, est celle de l’Américain John Wise qui, en 1846, projette de construire un énorme ballon, avec un équipage de huit hommes, armé d’artillerie et porteur de bombes pour venir à bout de Vera-Cruz et de sa puissante citadelle, lors de la guerre entre les États-Unis et le Mexique. 10Ayant transporté leur matériel sur la côte, le plus près possible de Venise, dans la région de Mestre, les frères Uchatius procèdent à un premier lancer mais en raison de vents défavorables, il échoue. Ils transportent alors leurs ballons sur le vapeur à roues SMS Vulkan qui participe au blocus de Venise. Le premier lancer, le 29 juin, se solde par un échec. Mais, le 2 juillet, une bombe tombe sur Murano. D’autres départs de ballon vont suivre mais en raison de conditions météorologiques défavorables, ils ne donnent que de maigres résultats. Il semblerait que 110 ballons en tout aient été largués. En réalité, contrairement à ce qu’affirme Der Adler, les dégâts infligés furent quasi inexistants. Quant à l’effet moral, souvent mentionné, il ne dut pas être bien grand dans une ville qui en avait vu d’autres, assiégée depuis des mois, affamée, décimée par les fièvres et le choléra. Ainsi l’article de Der Adler relève de l’affabulation, d’autant plus qu’il prétend qu’Uchatius a dirigé une “chaîne” de ballons reliés entre eux, l’inventeur ayant pris place, avec son frère, dans la nacelle de l’un d’eux, lâchant ses bombes grâce à un système électrique [5]. 11Mais qui était ce Franz Uchatius ? Certainement une des personnalités les plus intéressantes et les plus originales de l’armée impériale-royale [6]. Né en 1811 en Basse-Autriche, fils d’un commissaire à la construction des routes, il entre à 18 ans dans un régiment d’artillerie, suit des cours à l’université technique de Vienne, jouit d’une formation très complète comme physicien et chimiste et se signale vite par son talent d’inventeur. En 1839, il développe un nouveau procédé de daguerréotypie et met au point un appareil - une première dans l’histoire – projetant des images animées contre une paroi. Mais, son intérêt principal va à la métallurgie des pièces d’artillerie et à la fabrication de la poudre. Avec les années, il se concentrera de plus en plus sur la mise au point d’un nouveau processus de fonte permettant de produire ce que les contemporains nommeront l’acier-bronze, un alliage de cuivre et de bronze, avec un forage de l’âme selon un nouveau procédé. Ce produit, 75 % meilleur marché que l’acier proposé par Krupp, rend l’Autriche indépendante des importations allemandes. Après une série d’essais, l’armée impériale et royale adopte le procédé. L’ingéniosité inventive d’Uchatius est presque illimitée. C’est ainsi qu’on lui doit une des premières lampes à pétrole, une technique de reproduction des photographies sur papier et non plus sur plaque de verre, un appareil pour déterminer la teneur en salpêtre dans la poudre, un autre pour mesurer la pression à la bouche du canon, de nouveaux types de canons, de mortiers, d’obus, et même un fusil pouvant tirer sous l’eau. Vers la fin de sa vie, il se penche sur un nouveau projet la construction d’un véhicule automobile. “Je suis convaincu, déclare-t-il, que je réussirai à construire une voiture, qui m’amènera chaque samedi sans chevaux de l’arsenal à Weidlingau [un faubourg de Vienne] et qui chaque lundi me reconduira à Vienne”. Bien qu’au début de sa carrière son ascension professionnelle fut lente promu major à cinquante ans, elle s’accélère par la suite et il finit général de division “Feldmarschallleutnant” tout en étant fait chevalier puis baron. Mais ce qui s’avère plus important à ses yeux, c’est le fait qu’à partir de 1861, il dirige la “forge de la monarchie”, la fonderie et les ateliers de l’arsenal de Vienne, cet immense complexe de bâtiments édifiés après 1848 à la périphérie de Vienne et qui abrite encore de nos jours le splendide musée de l’armée, dans lequel on peut d’ailleurs voir des spécimens des bombes jetées sur Venise en 1849. 12Vers 1876, le journaliste suisse Victor Tissot, qui a fait une belle carrière littéraire à Paris, et dont les récits de voyage atteignent d’énormes tirages, se trouve à Vienne, qu’il visite très consciencieusement, ne manquant pas de rencontrer Uchatius, devenu entretemps une célébrité européenne, dans son “antre” de l’Arsenal, véritable cellule monacale “La physionomie du général est grave, son regard doux et plein de bonté ; le front un peu triste et penché cache derrière ses rides profondes une âme qui a souffert, qui a lutté. Il a commencé par boire la lie de la coupe. Si c’était à recommencer, me dit-il à propos de son invention [l’acier-bronze], je ne m’en sentirais pas le courage ». Tout le monde dans l’armée était contre lui ; les journaux de Vienne qui le portent aujourd’hui sur le pavois le traînaient sur la claie de l’insulte et du ridicule ; il lui fallut des expériences répétées et triomphantes pour convaincre ses amis ; puis, lorsque le gouvernement lui fit une première commande, M. Krupp cria qu’il était volé. […] Le général mit son long manteau de drap gris de fer et nous descendîmes dans la forteresse. On dirait une petite ville à voir tous ces toits qui fument, ces chariots qui passent, ce va-et-vient d’hommes, d’ouvrières et de soldats ; ici on entend le souffle rauque des forges, là le bruit retentissant des marteaux. Voici l’hôpital, voici l’église. Trois mille hommes sont logés à l’aise dans les quatre pavillons qui ornent les angles de cette immense et solide construction qui n’a pas moins d’une lieue de circonférence. 13Autrefois, me dit le général Uchatius, je parcourais toutes ces cours en vélocipède ; mais on s’est tant moqué de moi, que j’ai dû me remettre sur mes jambes. […] Le général Uchatius, comme tous ceux qui cherchent et qui pensent, cause peu ; il appartient à cette catégorie d’impassibles et de silencieux dont M. de Moltke est le type le plus caractéristique, il n’aime guère le monde, il vit retiré dans sa forteresse, au milieu de ses chers canons, qu’il aime comme des enfants. Une belle famille, ma foi ! Et qui remplira un jour le monde de bruit” [7]. 14Le 4 juin 1881, dans l’après-midi, un domestique découvre le corps du général sur le sol de son bureau, la poitrine transpercée d’une balle. Cette mort fait sensation dans la capitale impériale, d’autant plus qu’elle paraît incompréhensible. Dépression ? Crainte de voir son procédé de fabrication dépassé par de nouveaux progrès techniques ? Maladie incurable ? 15Dans l’entretien avec Victor Tissot, on décèle un penchant au pessimisme dans les propos du général. Si l’on contemple une photographie prise vers la fin de sa vie, on ne peut qu’être frappé par sa mine sombre, presque celle d’un homme désespéré. À côté d’écrits purement techniques, Uchatius nous a laissé un recueil d’énigmes présentées sous forme de poèmes. L’une d’entre elles évoque deux choses périssables et diffuses et se termine par le palindrome suivant, bien révélateur. 16Leben = Nebel [8] Notes [1] Différentes gravures humoristiques ont été publiées à l’époque comme “Spaventa dei soldati austriaci” ou “Grandioso esperimentro aerostatico fatto degli Austriaci par incendiare Venezia” ou encore “Invenzione dei Croati per bombardare Venezia”. Plusieurs d’entre elles son reproduites in Guasti et A. Bertarelli, L’Aeronautica italiana nelle’immagine, 1487-1875, Milano, Museo Caproni ; E. Bestetti, 1938, Une gravure fantaisiste se trouve également in L. Figuier, Les Merveilles de la science, vol. 2, Paris, Furne et Jouvet, 1867. [2] Debrunner, Johann, Die Erlebnisse der Schweizerkompagnie in Venedig. Ein Beitrag zur Geschichte des venetianischen Freiheitkampfes, Zürich & Frauenfeld, Chr. Beyel, 1849, p. 236-237. [3] Crilanovich, L., Histoire de la Révolution et du siège de Venise […], Paris, Ch. Joubert, 1851, p. 222. [4] Lettre citée par Johann Werfring, “ Ballonbomben auf die Stadt Venedig, in “Musseumsstücke”, Wiener Zeitung, 18 mars 2010. [5] Jules Duhem, dans son Histoire de l’arme aérienne avant le moteur, Paris, Nouvelles Editions Latines, p. 460, reprend cette version. [6] Sur le personnage cf. Victor Tissot, Vienne et la vie viennoise, Paris, Dentu, 23e éd., 1881. Constantin von Wurzbach, “Uchatius, Franz Freiherr” in Biographisches Lexikon des Kaiserthums Österreich, vol. 48, Vienne 1883, p. 209-213. Julian Pallua-Gall, “Uchatius, Franz Freiherr von in Allgemeine Deutsche Biographie, vol. 39, Leipzig 1895, pp. 122-123. Alfred von Lanz, Lebensbild des General Uchatius, der Erfinder der Stahlbronzegeschütze, Vienne, C. Gerolds Sohn, 1904. Jean-Jacques Langendorf, “Franz von Uchatius” in Ahnengagalerie der kaiserlichen Armee 1618-1918, Vienne, Karolinger, 1995, p. 122-126. Helmut Neuhold, Konkurrenz für Krupp. Das Leben und Sterben des Franz Freiherrn von Uchatius, Vienne, Öbv & net, 2004. [7] Victor Tissot, op. cit., pp. 291, 295, 296. [8] Vie = Brouillard.

auteur ayant comparé paris à une fête